La Fabriquation (1965 - 1968) |
En Octobre 1964, la Grande-Bretagne veut sortir de l'entreprise. Mais la Convention de 1962 interdit le divorce de l'un des signataires. De toutes façons, le Général de Gaulle est prêtà continuer seul l'aventure Concorde. |
|
Les
travaux
avancent
bon
train;
les
premières
feuilles
de
métal
sont
coupées
en
Avril
1965
et
le
moteur
Rolls
Royce
Olympus
593
B
(pour
Big),
issu
du
propulseur
de
l'Avro
Vulcan,
démarre
pour
la
première
fois
en
Novembre
à
Bristol.Début
1966,
des
essais
de
résistance
de
structure
et
de
température
élevées
sont
menés
sur
la
section
centrale
du
fuselage
à
Tolouse
tandis
que
commence
le
montage
des
prototypes
à
Filton,
près
de
Bristol,
et
à
Toulouse. |
C'est
pour
la
construction
de
Concorde
que
furent
implantées
à
Toulouse
les
premières
machines
-outils
à
commandes
numériques
par
ordinateur
pour
le
fraisage
des
métaux
sur
des
pièces
de
grandes
dimensions.
Il
avait
été
décidé
en
effet
que
pour
éviter
toute
contrainte
du
métal,
une
surface
recourbée
ne
serait
pas
formée
par
pliure,
mais
fraisée
dans
un
lingot
de
métal,
et
que
les
copeaux
ne
serviraient
qu'à
fabriquer
des
casseroles
ou
des
caravanes. |
|
|
350
entreprises
françaises
et
250
entreprises
britanniques
sont
engagées
dans
la
production
de
l'appareil
qui
va
utiliser
des
technologies
entièrement
nouvelles
telles
que
les
commandes
de
vol
électriques,
les
freins
à
disques
en
carbone,
le
verre
trempé
pour
le
pare-brise,
les
entrées
d'air
à
section
variable
et
le
circuit
de
transfert
de
carburant.
En
Juin
1966,
le
réacteur
Olympus
tourne
à
la
SNECMA
de
Melun-Villaroche
avec
sa
tuyère
à
section
variable
mise
au
point
par
la
société
française. |
De
1966
à
1969,
ce
sont
des
Bréguet
763
"Deux
ponts"
d'Air
France
qui,
trois
fois
par
semaine,
sont
chargés
de
faire
la
navette
entre
Paris-Orly
et
Bristol
pour
emporter
pièces
et
réacteurs
d'une
usine
à
l'autre
dans
leur
vaste
soute
inférieure.
De
même,
les
gros
quadriturbopropulseurs
Short
"Belfast"
de
la
Royale
Air
Force
transportent
des
sections
de
fuselage
entre
l'usine
BAC
de
Bristol-Filton
et
celle
d'Aérospatiale
à
Toulouse-Blagnac. |
|
|
En
septembre
1966,
un
bombardier
Vulcan
vole
avec
le
nouveau
réacteur
placé
sous
son
fuselage,
mais
les
essais
d'endurance
au
sol
se
poursuivent.
Ainsi,
fin
1968,
les
réacteurs
auront
tourné
pendant
5000
heures
avant
le
premier
vol
du
prototype. |
|